Trysha L. Lewis UC

Le cours l’ennuyait tellement que la jeune Trysha qu’elle regardait par la fenêtre pendant le premier quart d’heure mais elle vit que le ciel commençait à se couvrait. Bientôt un éclair déchira le ciel suivit d’un tonnerre fort bruyant qui fit peur à de nombreux élèves. L’orage allait devenir le temps préférait de la jolie brunette. Elle arracha une feuille de son cahier et commença à écrire. Qu’est-ce qu’elle écrivait ? Un poème surement. N’écoutant plus la prof’ de math, elle ne rit plus le cours et sortit de la classe la dernière. Elle avait rangé ses affaires en vrac dans son sac qui se renversa sur le chemin du retour. Mais qu’est-ce qu’elle avait aujourd’hui ? Personne ne le savait même elle. Elle soupira et ramassa doucement. Trysha alluma son téléphone et appela sa mère pour qu’elle vienne la chercher. Cependant sa mère n’était pas là. La brunette était vraiment énervée. Ce n’était pas journée, aujourd’hui. Elle recommença à marcher quand soudain elle eut comme un malaise. Elle dut s’assoir en vitesse à l’arrêt de bus le plus proche. Le coin où elle était, était désert. Un souffle d’air était glacé et balayait tout sur son passage.
Soudain, un visage apparut en elle mais rien de très réelle. C’était une impression bizarre, inconnue pour la brunette. Ce visage ne lui était pas inconnu. Non elle l’avait déjà vu quelque part mais impossible de se rappeler où tant le visage était triste et brulée. On aurait dit un reve tout éveiller car rien n'était réelle en faite. Trysha essaya de le toucher mais le visage disparu dans un souffle surprenant. Respirant bruyamment, elle réussit à se calmer peu à peu. Dix minutes étaient passées. Il était à présent six heures. Le soleil de l’hiver commençait à décliner dans le ciel. Elle se leva et pressa le pas pour rentrer avant la nuit. Elle arpenta les rues désertes à présent. Voilà qu’à chaque coin de rue, elle avait l’impression de croiser ce visage. Peu à peu, elle crut reconnaître le propriétaire de ce visage. N’était-ce pas sa grand-mère maternelle, celle qui avait périt dans l’incendie de son immeuble ? Tout y ressemblait. Trysha appela sa grand-mère qui lui répondit :
- Oui ma petite-fille … c’est bien moi … viens …
Trysha prit peur et elle se mit à courir jusqu’à chez elle. Elle n’en pouvait plus. A chaque fois qu’elle se retournait, le visage était toujours là même quand elle accélérait le pas, il accélérait lui aussi. Elle réussit à gagner sa maison. Elle monta dans sa chambre et s’enferma à double tour, volets clos. Elle avait vraiment très peur. C'était un sentiment que personne ne pouvait comprendre. Avoir l'impression de voir quelqu'un ou là d'entendre vraiment sa voix procuraient un mal au plus profond d'elle. Elle avait l'impression d'être une folle à interner. La scène se repeta en boucle dans sa tête et au plus la peur prenait le dessus sur elle. C'est dans ses moments qu'on veut tenter de mettre fin à ses jours tant qu'on se croit au fond du gouffre.La jeune femme était quelqu'un d'un peu renfermée et de sensible. Elle aimait la routine car elle se sentait en sécurité à l'interieur. Elle n'aimait pas la peur c'était un setiment désagréable pour elle. Elle préférait la joie ou même la tritesse mais pas la peur.

Se levant ce matin, elle resta au lit encore une heure en lisant un livre dont on avait l’impression qu’il ne serait jamais finit d’être lut. Trysha aimait bien ce livre qu’elle dévorait chaque matin pendant minium une heure. Ayant abandonnée ses études, la jeune femme s’était consacrée à l’écriture de son roman qui n’avançait guère, fallait de toute même le reconnaître. Elle se leva après cette « pause » lecture, si on peut appeler ça ainsi. Elle se leva et s’habilla sans hâte vu qu’elle n’avait rien à faire aujourd’hui. Au moment où elle voulut sortir de salle de bain, la poignet lui resta dans sa main. Voilà cela faisait une semaine depuis qu’elle avait eut l'impression de voir le visage de sa grand-mère dans les rues. Elle respira un bon coup et se dit que toute les choses qui lui arrivaient en ce moment auraient une explication plus tard et que ce n’était que des coïncidences. Elle chercha son portable dans la salle de bain sous ses habits et parmi les nombreux produits de beauté. Ce fichu objet resta introuvable. Maudit objet ! pensa la brunette. Elle respira un peu et s’éclaircit la voix.
- Maman ! Papa ! J’suis bloquée dans la salle de bain !
Personne ne répondit. Un silence pesant enveloppait la maison. Personne n’était là sauf Trysha bloquée dans sa, propre, salle de bain. Elle ne savait que faire à part attendre quand soudain un visage familier vint la hanter.Elle avait la même impression que quand le visage de sa grand-mère était venue. Ce visage n'était pas réelle mais là par la pensée. Elle se demandait pourquoi son fiancé d’il y a un an venait la hanter elle. Peut-être était-ce parce qu’il était mort suite d’un accident de voiture survenu à cause d’elle. En effet, l’ancien couple s’était disputé méchamment un soir et il était partit. Deux heures après, il était dans le comma et un jour plus tard, il était à la morgue. Trysha s’en était beaucoup voulue. Le visage de cet homme parla doucement dans la pièce :
- Trysha … tu dois reprendre tes études … et refaire ta vie !
La première partie de la phrase n’avait aucune allusion à quoique ce soit hormis la vérité sur la vie de son ancienne copine. Cependant la deuxième partie de la phrase faisait allusion à lui, au fait que la jeune femme n’avait pas laissé entrer d’homme dans son cœur depuis sa mort. Il voulait le bonheur de celle qui considérait toujours comme sa petite-amie.
- Pars … rejoins le pays des morts … ! Je te veux plus ici à mes côtés ! avait criait la brunette.
Alors avec l’accord de la jeune femme qu’il embrassa une dernière fois, il partit pour ce « Pays » des morts où les âmes retrouvaient une certaine liberté.
Elle était convaincue d’avoir fait quelque chose de bien pour l’homme qu’elle avait aimé, jadis mais pourtant , elle ne pouvait s’empêcher de pleurer à chaudes larmes. Elle venait d’aider une âme mais ça elle ne le voulait pas. Pourquoi, pourquoi elle ? Cela ne lui plaisait pas du tout … elle était assise sur le rebord de la baignoire, la tête dans ses mains en pleurant à chaudes larmes…